L'épreuve pratique du permis de conduire B
Le déroulement de l'épreuve
Les examens du permis de conduire B sont encadrés réglementairement par l’arrêté du 19 février 2010 relatif aux modalités de l'épreuve pratique de l'examen du permis de conduire des catégories B et B1. Vous pouvez accéder à ce texte réglementaire directement en cliquant ici.
Avant de partir...
Au début de la session d’examen, l’inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière prend contact avec les candidats et leur présente collectivement l’épreuve. Avant de débuter l’épreuve, il vérifie l’identité des candidats avec la pièce d'identité originale et en cours de validité.
pendant...
Le parcours d’examen se déroule pour un tiers en agglomération et pour deux tiers hors agglomération, sous réserve des possibilités liées au trafic le jour lors de l’examen. La durée effective du parcours est de 30 minutes. L’inspecteur guide le candidat tout au long du parcours, sauf pendant la phase conduite autonome qui dure au maximum cinq minutes. En cas de doute sur une direction, le candidat peut à tout moment faire répéter l’inspecteur. Pendant la phase de conduite autonome, l’inspecteur demande de rejoindre un point précis en suivant un itinéraire. Il s’agit donc de savoir conduire en suivant les panneaux directionnels..
mais encore ...
Le parcours comprend une manœuvre en marche arrière (marche arrière en ligne droite ou en courbe, créneau, épi, bataille, demi-tour) et un freinage pour s’arrêter avec précision (qui peut être imposé par la signalisation).
enfin.
L’inspecteur fait preuve d’une neutralité bienveillante à l’égard des candidats au permis de conduire. S’il peut être amené à faire des remarques pendant l’examen, ces remarques sont des conseils destinés à permettre aux candidats de se corriger.
- Connaître et utiliser les commandes
- Prendre l'information
- Adapter son allure aux circonstances
- Appliquer la réglementation
- Communiquer avec les autres usagers
- Partager la chaussée
- Maintenir des espaces de sécurité
- Lors du parcours hors agglomération, l'expert peut demander au candidat la mise en action d'un accessoire dans le but d'évaluer sa maîtrise de la trajectoire du véhicule.
- Niveau 0 : au moins une composante de la compétence n'est pas acquise et le candidat est incapable de la restituer. Pour autant, la sécurité n'a pas dépendu des tiers.
- Niveau 1 : la compétence est en cours d'acquisition mais mal maîtrisée. Elle a été mise en œuvre pendant l'examen, mais de manière incomplète.
- Niveau 2 : la compétence est acquise. Elle a été mise en œuvre pendant l'examen à des niveaux de qualité variable.
- Niveau 3 : la compétence est correctement et régulièrement restituée. Le candidat a su la mettre en œuvre à chaque fois que cela était utile. Le niveau 3 ne correspond pas à une prestation parfaite et l'évaluation doit tenir compte tant du contexte de réalisation des actions de conduite que de l'expérience limitée du candidat.
Toute action, non-action ou tout comportement dangereux du candidat plaçant les autres usagers et/ ou le véhicule dans une situation où la sécurité dépendrait essentiellement des réactions des tiers constitue une erreur éliminatoire.
- Circulation à gauche sur une chaussée à double sens ( R. 412-9) ;
- Franchissement d'une ligne continue ( R. 412-19) ;
- Circulation sur les bandes d'arrêt d'urgence ( R. 412-8) ou les voies réservées ( R. 412-7) ;
- Non-respect d'un signal prescrivant l'arrêt ( R. 412-30, R. 415-6) ;
- Circulation en sens interdit ( R. 412-28).
L'erreur éliminatoire entraîne obligatoirement l'échec à l'examen, qu'elle ait ou non nécessité une intervention physique ou verbale de l'expert.
En cas d'incapacité manifeste et durable du candidat à assurer la sécurité, l'expert peut décider de ne pas mener l'examen à son terme. Cette incapacité entraîne l'échec à l'examen.